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«Devenir grand-parent, c’est une aventure intime»

Par Isabelle Basset

Publié le 19/07/2019 à 21:31,

Mis à jour le 19/07/2019 à 21:31

«Les grands-mères du XXIe siècle ne peuvent pas être tout à fait semblables à celles du XXe», explique Patrick Avrane.

Olesia Bilkei - stock.adobe.com

PSYCHOLOGIE - Voir son enfant devenir parent à son tour n’est pas une mince affaire. Patrick Avrane, écrivain et psychanalyste, nous explique les enjeux psychiques qui se déploient autour de l’arrivée d’une nouvelle génération.

Patrick Avrane est l’auteur de «Les Grands-Parents. Une affaire de famille» (Presses universitaires de France).

Devenir grand-parent, c’est avancer d’un rang dans l’ordre des générations. Quel est l’impact psychique de cet événement?

En préalable, je voudrais souligner que les grands-parents d’aujourd’hui n’ont pas exactement la même place que les générations précédentes dont l’espérance de vie était plus courte. Nous devenons grands-parents en moyenne autour de 55 ans. Or, les personnes de 55 ans, aujourd’hui, ne sont plus les mêmes qu’à l’époque de Françoise Dolto, dans les années 1950. Il y a un décalage de quinze ans à peu près. Le moment de l’entrée dans la grand-parentalité ne coïncide plus avec l’entrée dans la vieillesse, et l’arrivée du petit-enfant ne nous conduit plus au cimetière.

D’autre part, être grand-parent implique que quelque chose dans la transmission a eu lieu. Les grands-parents perdent, en effet, leur statut de parents de leurs enfants pour devenir grands-parents de…

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